Toxine botulique : vers des résultats plus naturels à Grenoble
Le Botox® a connu les frais de ses excès passés. Longtemps critiqué et décrié, il s’est attiré la mauvaise réputation de figer les visages, une réputation qui n’est pourtant pas méritée.
En effet, les évolutions en matière de techniques d’injection permettent un meilleur usage de la toxine botulique en esthétique tourné vers plus de subtilité et de naturel.
C’est en tout cas ainsi que les docteurs DUROURE utilisent ce produit injectable phare à l’IMCE de Grenoble.
Qu’est-ce que la toxine botulique ?
La toxine botulique purifiée de type A est un produit injectable dérivé de la bactérie Clostridium Botulinum responsable du botulisme.
Sous cette forme purifiée qui n’est plus toxique, la toxine botulique est à l’origine utilisée en ophtalmologie afin de traiter les problèmes de strabisme et de blépharospasme (contractions répétées et involontaires des muscles des paupières entraînant la fermeture répétitive et incontrôlée des paupières).
C’est dans les années 70/80 que des patients traités en ophtalmologie remarquent qu’ils présentent moins de rides autour des yeux démontrant l’application anti-âge et esthétique possible de la toxine botulique.
À partir des années 90, l’usage de la toxine botulique se développe ainsi en esthétique pour les traitements des rides du front, du lion et de la patte d’oie.
La toxine botulique est alors commercialisée sous le nom de marque Botox® qui est aujourd’hui passé dans le langage courant.
C’est aujourd’hui l’un des traitements de médecine esthétique les plus pratiqués en France et dans le monde.
La réglementation en matière de toxine botulique
Tout le monde n’a pas le droit de faire des injections de toxine botulique. En effet, seuls les médecins habilités peuvent réaliser des injections à usage esthétique. Les professionnels de santé habilités concernés sont les médecins spécialistes en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, en dermatologie, en chirurgie maxillo-faciale, en chirurgie ORL, en neurologie et en ophtalmologie.
Les chirurgiens-dentistes peuvent également injecter du Botox® pour traiter le bruxisme (grincement des dents).
Le fonctionnement de la toxine botulique
La toxine botulique est utilisée pour son action myorelaxante qui va bloquer la transmission entre le nerf et le muscle, diminuant de façon temporaire les contractions musculaires du muscle traité.
En esthétique, l’idée est d’agir sur les muscles responsables des rides d’expression. La peau adhère aux muscles, et lorsqu’ils se contractent pour exprimer l’étonnement ou encore le mécontentement, la peau se plisse. A force de répétition des contractions musculaires, la plissure cutanée finit par se marquer sur la peau, même quand le visage est au repos.
La mise au repos des muscles grâce au Botox® permet de les détendre, ainsi que la peau qui y adhère. L’aspect du visage apparaît alors plus reposé, plus lumineux, avec une peau plus lisse et moins ridée.
La toxine botulique est un produit résorbable dont les effets sont donc temporaires. La durée d’action du traitement est en moyenne de 4 à 6 mois selon la force de contraction des muscles traités.
L’usage de la toxine botulique à Grenoble
Le Botox® a par le passé écopé d’une mauvaise réputation à cause de résultats parfois peu naturels qui ne donnaient pas envie d’y avoir recours soi-même à l’image de certaines actrices d’Hollywood qui apparaissaient avec un aspect figé ou des sourcils arqués de manière peu naturelle. L’usage de Botox® était alors flagrant et peu flatteur, car abusif.
Aujourd’hui, la modification et l’évolution des techniques d’injection, ainsi que la meilleure connaissance de la toxine botulique et des réactions musculaires permettent d’obtenir des résultats beaucoup plus naturels.
Les injections sont réalisées en petite quantité pour ne pas figer le visage. Le dosage de la toxine botulique est déterminé de manière personnalisée après une étude du visage au repos et en dynamique afin de conserver ses mimiques et son expressivité de manière à obtenir un résultat naturel.
Les principales indications de la toxine botulique en esthétique restent le traitement des rides d’expression, et notamment des rides du regard : les rides du lion entre les sourcils, les rides horizontales du front et les rides de la patte d’oie dans le coin externe de l’œil.
En agissant sur la balance entre les muscles abaisseurs et releveurs des sourcils, il est également possible de modifier la position des sourcils et d’entraîner une élévation de la queue des sourcils. Avec des injections effectuées de manière modérée et raisonnée, cette élévation reste légère et naturelle, et ne modifie pas le regard.
La toxine botulique peut également être utilisée dans des indications ciblées pour limiter les contractions musculaires au niveau du nez, des lèvres, du menton, des masseters et du cou.
L’approche de l’IMCE à Grenoble concernant le Botox® est ainsi avant tout axée sur le naturel, loin des clichés passés. De quoi redonner ses lettres de noblesse à la toxine botulique qui ne perd pas en popularité malgré ses détracteurs.
